Poème d'amour courtois en octosyllabes à rimes suivies
Publié le jeudi 5 novembre 2015 14:35 - Mis à jour le jeudi 5 novembre 2015 14:35
Vous regardant du coin de l'œil,
Je vous attendrai sur le seuil,
Jusqu'à ce que vous m'acceptiez;
Mais vous n'avez pas de pitié.
Vos yeux fascinent comme vous,
épineuse comme le houx.
Je suis malheureux et chaque heure
Me pèse quand vous êtes ailleurs,
Trop belle et trop dure sans doute
Et la plus lointaine de toutes.
Entouré de soldats armés,
je crains d'y finir mes années.
Or sachez donc mon bel amour,
Que je vous aimerai toujours.